Notre carnet

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ANCIENS D’HAFFREINGUE-CHANLAIRE

     Chers anciens et anciennes

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HISTORIQUE D’HAFFREINGUE-CHANLAIRE

Les racines de  » l’Institution Haffreingue » plongent dans le sol d’un village proche de Boulogne, Audinghen. Au lendemain de la Révolution, une école presbytérale, sorte de petit séminaire, y fut fondée. Inquiet de voir ce genre d’écoles proliférer et faire pièce au monopole de l’enseignement, Napoléon Ier en ordonne la fermeture dès 1811. Qu’à cela ne tienne !

Le 1er janvier 1813, l’école refait surface, 2bis, rue Saint-Jean, à Boulogne, puis s’installe, en août 1815, à l’ancien évêché, à l’ombre des remparts. C’est alors que le Recteur de l’Académie de Douai, dont dépendait Boulogne, en confie la direction à l’abbé Haffreingue.

L’abbé, puis Monseigneur Haffreingue, la dirigea de 1813 jusqu’en 1871, année de sa mort.

On dit qu’il eut comme élève Sainte-Beuve. En 1836, lors de la fondation du collège Mariette, il sut garder l’indépendance de sa maison qui n’aurait dû être qu’un internat de lycéens. C’est le seul cas connu en France, à cette époque.
     La mort de Monseigneur Haffreingue entraîna l’éclipse momentanée de son Institution. Les élèves collégiens se regroupèrent à l’École Libre Notre-Dame, fondée cette année-là dans les locaux d’un ancien collège de Jésuites qui avait fonctionné rue des Pipots, puis rue du Bras-d’Or. Les élèves séminaristes, eux, essaimèrent rue Maquétra, où il y eut le séminaire des jeunes et maintenant une annexe de St Joseph technique.


     En 1878, l’École Notre-Dame, toujours dirigée par les Jésuites, se transporte à Malborough, à l’emplacement occupé maintenant par l’Institut Technique St Joseph. Bientôt, elle se scinde en deux noyaux : Malborough toujours et le petit collège qui s’ouvre rue des Ursulines, se transfère ensuite rue Dumont-de-Courset, puis, en 1887, rue Félix-Adam dans la propriété du Marquis de Chanlaire. M. de Chanlaire était un anticlérical notoire, pamphlétaire, antimonarchiste, naguère ennemi de Mgr Haffreingue et ensuite des Jésuites . En 1819, il avait fondé l’Enseignement Mutuel, vieil ancêtre de nos contre-cours, que le Recteur de Douai dut fermer et dont il ne reste qu’un nom de rue. Les pères Jésuites achetèrent donc sa propriété et confièrent son nom à la postérité de l’enseignement chrétien boulonnais.
    

Vinrent les expulsions de 1901 et de 1906, l’incendie de Malborough en 1907. Après quelques péripéties, tout cela aboutit à la résurrection de deux collèges : l’Institution Haffreingue, à l’hôtel d’Aumont, dont le nouveau petit séminaire se détacha en 1912, et le collège Chanlaire, rue de Calais, à l’emplacement actuel, dont il reste la chapelle, la salle polyvalente. 


     La guerre de 1940 détruisit l’un et l’autre, mais, en 1951, un comité d’Anciens présidé par M. Jean Delpierre et un nouveau supérieur, M. le Chanoine Costenoble, les firent ressurgir en une seule maison sous le nom d’École privée catholique Haffreingue-Chanlaire.

En 1980 cet ensemble composé d’une école, d’un collège et d’un lycée prit le nom de : Groupe Scolaire Privé Catholique Haffreingue-Chanlaire.
    

2008 : fusion avec le groupe scolaire Nazareth pour donner le groupe scolaire Nazareth-Haffreingue. L’histoire continue …….